• J'avais donc imprimé avec lui! Cette idée m'effrayait et me plaisait en même temps. Etait-ce si grave d'être émotionnellement et physiquement liée à Heath, qui désormais était sobre ? Si je n'avais pas rencontré Erik (et Loren), la réponse aurait sans doute été "non". La seule chose qui me gênait vraiment, c'était qu'il me faudrait dissimuler cette relation. "Neferet et Erik savent que, la première fois que j'ai bu le sang de Heath, j'ignorais encore tout de l'empreinte et de la soif de sang. Je pourrais leur faire croire que j'ai imprimé à ce moment-là. Peut-être me débrouillerais-je pour sortir avec Heath et avec Erik... "


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  • Elle ferma les yeux et inspira a deux ou trois reprises. puis son corps se ramollit et elle cessa de respirer.

    Ses levres s'écaterent un peu,comme si elle souriait.

    Du sang s'écoulait toujours de sa bouche, de ses yeux,de son nez et de ses oreilles, mais je ne le sentais pas.

    Je ne sentais que le parfum de la terre.

    Alors, dans un grand souffle d'air fleuri, la bougie verte s'éteignit, et ma meilleur amie mourut.


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  • La salle explosa de joie. Erik s'avança sur scène, souriant. J'en eus le souffle coupé. Comment avais-je pu oublier qu'il était aussi beau ?
    Grand, il avait des cheveux bruns et des yeux d'un bleu si vif qu'on avait l'impression en les regardant de plonger dans un ciel d'été.
    Comme tous les autres acteurs, il était vêtu de noir. Il arborait l'insigne des troisièmes années, le chariot doré de Nyx avec sa trainée d'étoile.
    Il se plaça au centre de la scène, m'adressa un grand sourire et me fit un clin d'œil. Je manquai défaillir. Puis il inclina la tête...

      


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  • Eveil d'une reine
    Encore une chrysalide
    Se déploira-t-elle?

      


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  • "L'obscurité n'est pas toujours synonyme de mal, tout comme la lumière n'apporte pas toujours le bien."
    "les éléments peuvent non seulement détruire, mais aussi reconstruire."

      


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  •  Alors que le regard lourd d'inquiétude de ma meilleure amie pesait dans mon dos je me précipitai dans la nuit fraîche de novembre.
    La poitrine oppressée, je tournai le dosau bâtiment principal, me dirigeant instinctivement vers un endroit où je ne risquaispas de rencontrer du monde. Il fallait que je bouge, que je respire. Qu'est-ce qui n'allait pas chez moi, bon sang ? J'avais envie de vomir. Le bourdonnement dans mes oreilles s'était un peu atténué, mais pas l'angoisse qui m'enveloppait comme un linceul. Tout en moi heulait qu'il se passait quelque chose de grave.
    Je réalisai que le ciel, jusque-là parsemé d'étoiles s'était couvert. La petite brise avait fraîchi ; des feuilles mortes tourbillonnait autour de moi. Peu a peu, je me calmai, et je réussis enfin à réflechir.
    J'allai vers l'écurie. Lenobia avait dit que je pourrais m'occuper de Perséphone si j'avais besoin de solitude pour penser, ce sui était le cas. Cela me fournissait en plus un but dans mon chaos intérieur.
    Quand le bâtiment long et bas apparut devant moi, ma respiration s'alléga un peu. Soudain, j'endis un bruit étouffé. "C'est peu-être Nala", pensai-je. Cela aurait bien été son genre, de me suivre jusque-là réclamer pour que je la prenne dans mes bras.
    - Minou, minou, minou, appelai-je doucement en scrutant les alentours.
    Le bruit se fit plus distinct, et je sus qu'il ne s'agissait pas d'un chat. Un mouvement attira mon attention. Je distinguai une forme affalée sur un banc, près des portes, qui échappait à la lumière jaune et vacillantedu seul lampadaire qui sa trouvait là.
    Il y eu un autre mouvement. Ce devait être un novice... ou un vampire. En tout cas, la personne assise là était penchée en avant, repliée sur elle-même. Elle poussa un gémissement, comme si elle souffrait.
    Je n'avais qu'une envie : prendre mes jambes a mon cou. Mais je sentais que je ne devais pas partir. Il me fallait affronter la situation.
    J'inspirai profondément et m'approchai.
    - Euh... est-ce que ça va ?
    - Non ! explosa une voix sinistre.
    - Est-ce que je peux vous aider ? demandai-je en essayant de percer l'obscurité.
    Je distinguaides cheveux clairs, des mains couvrant un visage...
    - L'eau ! L'eau est si froide ! Si profonde ! Je ne peux pas sortir... pas sortir !
    Elle baissa ses mains et releva les yeux vers moi, mais j'avais déjà compris de qui il s'agissait. J'avais reconnu sa voix, je savais ce qu'il lui arrivait. Je m'obligeai à avancer avec calme. Elle me dévisageait, les joues baignées de larmes.
    - Allez, Aphrodite. Tu as une vision. Je vais t'emmener voir Neferet.
    - Non ! s'écria-t-elle. Non ! Je ne veux pas. Elle ne m'écoutera pas. Elle... elle ne me croit plus.
    Je me souvins alors des paroles de mon mentor : Nyx avait retiré son don à Aphrodite. Pourquoi irais-je me mêler de ça ? Après tout, j'ignorais ce qu'elle avait dans la tête. Peut-être n'était-ce qu'une manoeuvre pour se faire remarquer.
    - Parfait. Alors, disons que je ne te crois pas non plus. Reste là avec ta prétendue vision. Moi j'ai d'autre chats à fouetter.
    Alors que je faisais volte-face, sa main fendit l'air et se referma brutalement sur mon poignet.
    - Tu dois rester ! articula-t-elle en claquant des dents. Tu dois entendre ma vision !
    - Oh que non ! dis-je en me degageant. C'est ton problème, pas le mien. Débrouille-toi toute seule.
    Sur ce je m'éloignai rapidement... mais pas assez. Les mots qu'elle prononça me firent l'effet d'un coup de poignard.
    - Tu dois m'écouter. Sinon, ta grand-mère va mourir.

      

      


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  • La saveur explosa dans ma bouche. Lorsque ma langue toucha la plaie, le sang se mit à couler. Avec un gémissement que je reconnus à peine comme le miens, je pressai mes lèvres contre sa peau et léchai avec délices la ligne écarlate. Heath passa les bras autour de moi alors que j'enroulai les miens autour des ses épaules. Il rejeta la tête en arrière en grognant "oui" et posa une main sur mes fesses. L'autre glissa sous mon pull.
    C'était encore meilleur quand il me touchait. Une vague de chaleur me traversa. J'étais en feu. Comme si elle obéissait à quelqu'un d'autre, ma main glissa sur sa poitrine, puis sur son ventre. Toute pensée rationnelle disparut de mon esprit au profit de la sensation pure, du goût et du toucher. Quelque part au fond de moi, je savais que ma réaction tenait de l'animalité, dans sa violence et sa férocité. Je m'en fichais. J'avais envie de Heath plus que je n'avais jamais eu envie de quoi que se soit.


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