• Extrait avec Lenobia et Martin

          Elle avait tellement hâte de retrouver les chevaux ! Car ses excursions matinales n'avaient, bien entendu, aucun rapport avec les épaules musclées de Martin, son sourire, ses yeux verts, ni avec la manière dont il la taquinait et la faisait rire...

       — Les percherons ne mangeront jamais le pain que tu leur as apporté. Personne n'en voudrait, d'ailleurs, dit-il le lendemain de sa première visite.

         Lenobia fronça les sourcils.

      — Bien sûr que si ! Il est très salé, et les chevaux raffolent du sel.

         Les paumes à plat, elle tendit le pain rassis aux deux hongres. Ils le reniflèrent, puis, avec une délicatesse étonnante, prirent chacun un morceau et le mâchèrent en agitant la tête. Martin et Lenobia éclatèrent de rire.

     


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