• - Qu'est-ce qu'il y a, Zo, lança Heath. Tu m'en veux ou quoi ? Kayla t'a raconté des trucs sur la fête, hein ? Tu sais, je ne t'ai pas vraiment trompée.

    Tiens... Kayla ne m'avait pas dit un mot à ce sujet. Comme une imbécile, j'oubliais la Marque, et pivotai vers lui.

    - Qu'est-ce que tu as fait, Heath ?

    - Moi ? Tu sais bien que je ne...

    Mais son numéro d'innocent et ses excuses s'évanouirent quand il vit mon visage.

    - Qu'est-ce..., commença-t-il, d'un air stupéfait.

    - Chut ! le coupai-je en désignant Dustin et Drew, qui, maintenant, chantaient à tue-tête le dernier tube, accompagnant la radio.
    Les yeux écarquillés, Heath baissa la voix.

    - C'est quoi, ce truc ? souffla-t-il. Ton maquillage pour le cours de théâtre ?

    - Non

    - Mais...tu ne peux pas être marquée ! glapit-il. On sort ensemble !

    - On ne sort pas ensemble !


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  • En prononçant cette dernière réplique, il me regarda droit dans les yeux. Comme la veille dans le couloir, nous nous retrouvâmes seuls dans la classe seuls au monde.J'éprouvai le même frisson qui m'avait traversée les deux fois où j'avais vu du sang depuis que j'avais été marquée. Sauf qu'il n'y avait pas de sang dans la pièce. Il n'y avait qu'Erik. Puis il sourit, porta les doigts à ses lèvres, comme pour m'envoyer un baiser, et s'inclina.


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  • À ce moment-là, j'aurais dû partir et essayer d'oublier cette scène.Mais mes pieds me semblaient si lourds que je ne pouvais plus bouger.Je ne pouvais que regarder.
    L'homme_non,pas un homme,un adolescent,il devait avoir un an ou deux de plus que moi_était appuyé contre la paroi,la tête renversée en arrière,le souffle court.Malgré l'obscurité, je constatai qu'il était très beau.Un petit rire rauque me fit baisser les yeux.
    Une fille était agenouillée devant lui. Je ne distinguais que ses cheveux blonds, si longs qu'on aurait dit un voile. Ses mains remontèrent le long des cuisses du garçon.
    [...]
    -Arrête!
    J'écarquillai les yeux:l'espace d'un instant, je crus qu'il s'adressait à moi.
    -Tu ne le pense pas vraiment,répondit la fille.
    Je manquai de défaillir de soulagement:c'était à elle qu'il parlait. Ils ne savaient même pas que j'étais là.
    -Si. Relève-toi.
    On aurait dit qu'il parlait en serrant les dents.
    -Tu plaisantes, n'est-ce pas?
    Elle avait une voix enrouée qui se voulait sexy, mais sont ton geignard ne m'échappa pas. Elle semblait presque désespérée. Elle fit glisser sont index sur la cuisse du garçon. Aussi incroyable que cela puisse paraître, son ongle déchira le jean aussi facilement qu'un couteau,et une ligne apparut.
    À ma grande honte, je me mis a saliver.
    -Non!cria-t-il en essayant de la repousser.
    -Oh, ça suffit, ton cinéma!dit-elle en riant d'un air mauvais et sarcastique.On sera toujours ensemble, inutile de le nier.
    Elle lécha les gouttes de sang.
    Je frémis. Malgré moi, j'étais complètement fascinée.
    -Non!Dégage!Ne me force pas à te faire mal. Tu ne comprends pas?C'est fini,tout ça!Je ne veux plus de toi!
    -Bien sûr que si!Tu auras toujours envie de moi!dit-elle.
    Je n'aurais pas dû être là. Je n'aurais pas dû voir ça.Dans un effort surhumain, je fis un pas en arrière.
    Le garçon leva les yeux. Et il me vit.
    Il se passa alors une chose bizarre:je sentis qu'il me touchait par le regard. Je ne pouvais détourner les yeux.Il n'y avait plus dans le couloir que lui, moi et l'odeur délicieuse de son sang.
    -Tu ne veux pas de moi?Ce n'est pas l'impression que tu donnes,fit-elle d'un ton ironique.
    Ma tête se mit à dodeliner. Au même moment, il hurla:"Non!" et tenta de l'écarter pour venir vers moi.
    J'arrachai mon regard au sien et reculai en trébuchant.
    -Non!répéta-t-il.
    Cette fois, il n'y avait pas de doute:c'était à moi qu'il parlait. La fille dut s'en rendre compte elle aussi, car elle se retourna avec un cri qui ressemblait dangereusement au grondement d'un animal sauvage.
    Je retrouvais mes réflexes et partis en courant.


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  • -Dis moi, Deino... ton prénom est inhabituel.
    a-t-il une signification particuliere?
    -"Deino" signifie "terrible", répondit-elle en me souriant gentiment
    -ET "Enyo" signifie "belliqueuse", précisa ma voisine de gauche d'un ton guilleret
    -Ah
    Je faisais de gros éfforts pour rester polie.


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  • - Joyeuses retrouvailles, Zoey.
    Oh non ! C'était Erik, entièrement vêtu de noir. Avec ses cheveux bruns et ses yeux bleus, il m'évoqua Clarke Kent (enfin, sans les lunettes d'intello et les cheveux lissés en arrière !). le comparer à Superman aurait donc sans doute été plus pertinent (bon, mais sans la cape, les collants et le gros S sur la poitrine...).
    Ce bavardage intérieur s'arrêta net lorsqu'il dessina sur mon front de son doigt trempé dans l'huile les cinq branches d'un pentagramme.
    - Sois bénie, dit-il.
    - Sois béni, répondis-je d'une voix qui ne craqua pas, ni ne couina, ni ne croassa, ce dont je lui serai éternellement reconnaissante.
    Oh là là ! Qu'est-ce qu'il sentait bon ! Pourtant, je n'arrivais pas à définir son parfum. En tout cas, ce n'était pas l'une de ces eaux de toilettes bon marché dont les mecs s'aspergent d'habitude. Il sentait...comme une forêt en pleine nuit, juste après la pluie...Une odeur de propre, de terre et...
    - Tu peux entrer.
    - Oh...euh...merci, répondis-je brillamment

     


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  • -Ouais tu es immonded, dit Lucie
    -Toi, la ferme, sale frigo ! siffla Aphrodite
    -Non ! criai-je en pointant le doigt sur elle. Ces histoires de frigo se terminent ce soir.
    -Oh parce que tu vas peut etre prétendre que tu ne meurs pas d'envie de boire du sang, plus encore que nous tous ?
    Je regardais mes camarades. Damien me fit un sourire pour m'encourager ; Lucie hocha la tête; les Jumelles me firent un clin d'oeil. Je compris a cet instant que j'avais été stupide. Ils n'allaient pas me rejeter. C'étaient mes amis. J'aurais dû leur faire confiance, même si je n'avais âs encore appris à me faire confiance.
    -Un jour ou l'autre, nous aurons tous soif de sang, dis-je simplement. Ou nous mourrons. Mais cela ne fait pas de nous des monstres, et il est temps que les Filles de la Nuit cessent de se comporter comme tels. C'est fini Aphrodite. Tu ne diriges plus les Filles de la Nuit.
    -Et évidemment, tu comptes prendre ma place ?
    -Oui, Je n'ai pas demandé ces pouvoirs en arrivant à la Maison de la Nuit. Tout ce que je voulais, c'était trouver ma place. Je suppose que c'est la façon de Nyx d'exaucer ma prière, dis-je en souriant à mes amis. De toute évidence, la déesse a le sens de l'humour.
    -Sale petite idiote ! Tu ne peux pas prendre la tête des Filles de la Nuit comme ça. Seule une grande prêtresse peut le décider.
    -Ca tombe bien que je sois là, alors, non ? lança quelqu'un caché dans l'obscurité.

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